Pascal Brousse

Mon grand frère Quelle tristesse de t'avoir perdu. Nous allons faire ce que nous avons toujours fait pendant les moments durs, avancer avec force, rire pour le bien fait que cela procure.Avec maman et Delphine,on fait une bonne équipe pour ça. Tu vas nous manquer. Ne t'inquiètes pas,nous sommes là pour tes enfants. Bon voyage à toi Je t'aime On t'aime

Mon frérot, Quand je pense à toi, plusieurs souvenirs d'enfance me reviennent naturellement en mémoire. Nos parties de cache-cache dans les bottes de foin à la ferme de Sagy. Les vacances d'été passées dans le Sud à Gruissan plage ou à La Redorte chez la mémé à la tortue. Tu avais également joué ton rôle de grand frère pendant notre séjour en colonie de vacances à Céreste . Tu avais 9 ans et moi 7, un mois loin des parents m'avait semblé une éternité, mais tu étais là. Puis, à l 'adolescence, à la fin des années 80 , tu nous avais emmené , Zabou et moi à Strasbourg pour assister à notre premier concert. Voir en vrai le groupe Depeche Mode c'était magique ! Grâce à toi, j'ai pu sortir plusieurs samedis soirs en boite de nuit, à l 'Opéra Night de Beaune, car comme tu étais là , cela rassurait les parents. Je te revois, passionné devant les matchs de rugby à la télé ou alors quand toi même tu jouais. Cela me rappelle, la fois où , après une troisième mi-temps digne de ce nom, tu étais rentré dormir à Valotte et qu' en pleine nuit, un bruit venant de ta chambre avait réveillé papa. Tu étais en train de faire un remarquable plaquage à ton armoire et cela t'as valu quelques courbatures le lendemain. Puis, nous sommes devenus adultes et chacun a mené sa vie. Lorsque tu es devenu père et que tu as choisi de nommer tes deux enfants Anatole et Félicie, comme les prénoms des enfants de nos amis Patou et Fabrice, cela nous avait gentiment fait sourire .Tu te souviens, on avait même organisés leur rencontre lors d'une brocante à Nolay. Les années passant, tu n 'as jamais été un pro de la communication. Tu ne donnais jamais trop de tes nouvelles. Comme tu le disais, pas de nouvelle, bonne nouvelle. Tu faisais ta vie, je faisais la mienne. On se retrouvait pour les moments clés, c'est à dire les anniversaires et des fêtes de fin d'année. Aujourd'hui c'est à nouveau un moment clé qui nous réunit tous. La maladie est venue mettre son grain de sel . La tête de pioche que tu es et ta négligence nous amènent à la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement. C'est ton choix, je le respecte, mais que c'est dur pour tout ceux qui restent. Cela nous laisse un goût amer car le souvenir de pépé Brousse , parti à 55 ans , comme toi, au même moment de l 'année, pour les fêtes de Noël , comme toi , raisonne évidemment dans nos têtes. Il est temps de te dire au revoir frérot. Même si , maintenant ,on va parler de toi au passé, tu restes dans nos cœurs à jamais. On t'aimait , on t'aime et on t'aimera.